Le Groupe Scolaire Louis Figuier – Victor Hugo est l’établissement scolaire le plus ancien de la ville de Montpellier. De type Jules Ferry, une extension y a été ajoutée en 1950 le refermant sur lui même avec la cour de récréation comme espace central. Au fil des ans de nombreux éléments ont été ajoutés à l’architecture existante. En résultait un ensemble complexe, à la lecture difficile et peux homogène.
Le but était alors de redonner une prestance et une fiereté à ce lieu tout en y introduisant une nouvelle composante contemporaine. L’enjeu était également de formuler un projet autour d’une nouvelle articulation capable d’introduire une fluidité dans les déplacements tout en apportant de nouveaux espaces dans un îlot déjà dense (cour haute, préau, séparatifs, lieux partagés, coursives...). 
L’intervention se concentre ainsi sur les circulations extérieures et en quoi celles-ci peuvent impacter les flux quotidiens des élèves, l’organisation intérieure du bâtiment et sa thermicité.
Se développe alors un parcours architectural aux dimensions et aux niveaux variés, véritable outils de redécouverte du Groupe Scolaire. 

En ajoutant de nouvelles stratifications, des largeurs et des espaces couverts, c’est l’ensemble de l’Ecole qui est requestionné. Ces cheminements travaillent sur l’imaginaire des enfants, naviguant à travers le feuillage des arbres

Le climat Méditerranéen de Montpellier a été un facteur de contraintes essentiel à prendre en compte pour réduire les rayonnements directs les jours de grande chaleur et retrouver une ventilation naturelle viable. L’ajout de coursives permet de décloisonner les circulations existantes et ainsi créer des classes traversantes, favorisant la ventilation naturelle et de plus grands espaces pour enseigner. Les coursives créent également de l’ombre pour contrer la surchauffe en été en milieu Méditerranéen.

Cette nouvelle cour haute a permis d’ajouter un quart de surface extérieure supplémentaire et propose un espace généreux et flexible bientôt transformé par le corps enseignant en jardin pédagogique lors d’un workshop avec les élèves.

L’intervention architecturale se veut identifiabl vis-àvis de l’existant réhabilité. Les gardes corps forment un ruban ocre en plaques micro-perforées qui protèges autant qu’ils laissent voir.